A Bakou pour une histoire de genou...
Salam,
Nous avons quitte Tbilissi et repris la route vers l'Azerbaidjan apres une treve hivernale d'un mois dans notre guesthouse bien sympathique.
Nous avons pedale jusqu'au village de Sighnaghi qui n'a rien de comparable avec le reste de la Georgie. C'est un petit village de 2000 ames perdu a 750 metres d'altitude sur une colline surplombant la plaine de la Kakhetie (region du vin). Nous avons bien eu le temps de le visiter puisqu'une nouvelle fois la neige nous a bloque pendant 3 jours ! En 2007, le President Saakashvili, a injecte beaucoup d'argent pour restaurer les rues et les facdes des maisons et donner a ce village un attrait touristique. C'est assez particulier, ce village est comme trop maquille.
Nous avons repris la route et avons passe la frontiere azerie le 9 fevrier dernier. Apres 3 jours de velo en Azerbaidjan, il neige a nouveau.
Ceci n'est malheureusement pas le plus genant. Depuis notre depart de Tbilisii, Benjamin a mal au genou. Les jours de repos forces par la neige n'ont pas apaise la douleur et les derniers jours de velo ont ete difficiles. On pense que c'est une tendinite et reprendre le velo n'est plus possible pour le moment.
C'est donc a contre coeur que nous avons decide d'aller directement a Bakou en bus pour reposer et soigner le genou.
On se console en se disant que la meteo est tellement mauvaise que pedaler jusqu'a Bakou n'aurait pas ete une partie de plaisir. Nous avons donc parcouru les quelques 300 km qui separent Gach de Bakou en bus.
A 21h30, nous empactons nos affaires pour nous rendre a la gare des bus de la petite ville enneigee de Gach. Nous avons quitte avec plaisir notre petite chambre ou le froid penetrait par la vitre manquante de la fenetre remplacee par une couverture !! Le petit chauffage electrique douteux (1 resistance sur 3 fonctionnait peut etre grace a tout le scotch qui maintenait les fils electriques) rechauffait peniblement la piece.
Nous voila donc a 21h50 dans le noir et sous la neige et avec toutes nos affaires a la station de bus. Quand le chauffeur voit notre convoi il ne cherche pas plus loin et nous dit tout de suite : "Yok, niet' autrement dit NON ! On insiste, on lui montre nos billets integrant un supplement bagages encombrants. C'est toujours "Yok". Heureusement pour nous il y a un deuxieme bus qui part a 23 h. Comme on a une heure d'avance, la soute est encore vide...ou presque. Il n'y a qu'un mouton pour l'instant qui nous regarde ebete pendant que nous chargons le velo ! Rapidement les gens arrivent et les soutes se remplissent de toutes choses (sac de patattes, banannes, etc...). Tout cela s'entace y compris sur notre velo !
Nous arrivons dans la banlieue de Bakou a 7 h le lendemain matin. A peine sortie du bus, une horde de chauffeurs de taxi se pressent vers nous pour nous emmener. Malgre nos "yok", ils nous suivent partout ! Ce n'est qu'une fois le velo decharge qu'ils commencent a nous laisser. L'un ou l'aute tentera encore de nous convaincre de fixer notre velo sur le toit de leur petite lada !
Nous roulons 10 km jusqu'au centre de Bakou et trouvons sans trop de difficultes un petit hotel. On espere que les quelques jours a Bakou suffiront pour retablir le genou et poursuivre l'aventure.
PS : Roland, peux-tu nous apporter un nouveau genou (gauche) ?
Bises.
Nous avons quitte Tbilissi et repris la route vers l'Azerbaidjan apres une treve hivernale d'un mois dans notre guesthouse bien sympathique.
Nous avons pedale jusqu'au village de Sighnaghi qui n'a rien de comparable avec le reste de la Georgie. C'est un petit village de 2000 ames perdu a 750 metres d'altitude sur une colline surplombant la plaine de la Kakhetie (region du vin). Nous avons bien eu le temps de le visiter puisqu'une nouvelle fois la neige nous a bloque pendant 3 jours ! En 2007, le President Saakashvili, a injecte beaucoup d'argent pour restaurer les rues et les facdes des maisons et donner a ce village un attrait touristique. C'est assez particulier, ce village est comme trop maquille.
Nous avons repris la route et avons passe la frontiere azerie le 9 fevrier dernier. Apres 3 jours de velo en Azerbaidjan, il neige a nouveau.
Ceci n'est malheureusement pas le plus genant. Depuis notre depart de Tbilisii, Benjamin a mal au genou. Les jours de repos forces par la neige n'ont pas apaise la douleur et les derniers jours de velo ont ete difficiles. On pense que c'est une tendinite et reprendre le velo n'est plus possible pour le moment.
C'est donc a contre coeur que nous avons decide d'aller directement a Bakou en bus pour reposer et soigner le genou.
On se console en se disant que la meteo est tellement mauvaise que pedaler jusqu'a Bakou n'aurait pas ete une partie de plaisir. Nous avons donc parcouru les quelques 300 km qui separent Gach de Bakou en bus.
A 21h30, nous empactons nos affaires pour nous rendre a la gare des bus de la petite ville enneigee de Gach. Nous avons quitte avec plaisir notre petite chambre ou le froid penetrait par la vitre manquante de la fenetre remplacee par une couverture !! Le petit chauffage electrique douteux (1 resistance sur 3 fonctionnait peut etre grace a tout le scotch qui maintenait les fils electriques) rechauffait peniblement la piece.
Nous voila donc a 21h50 dans le noir et sous la neige et avec toutes nos affaires a la station de bus. Quand le chauffeur voit notre convoi il ne cherche pas plus loin et nous dit tout de suite : "Yok, niet' autrement dit NON ! On insiste, on lui montre nos billets integrant un supplement bagages encombrants. C'est toujours "Yok". Heureusement pour nous il y a un deuxieme bus qui part a 23 h. Comme on a une heure d'avance, la soute est encore vide...ou presque. Il n'y a qu'un mouton pour l'instant qui nous regarde ebete pendant que nous chargons le velo ! Rapidement les gens arrivent et les soutes se remplissent de toutes choses (sac de patattes, banannes, etc...). Tout cela s'entace y compris sur notre velo !
Nous arrivons dans la banlieue de Bakou a 7 h le lendemain matin. A peine sortie du bus, une horde de chauffeurs de taxi se pressent vers nous pour nous emmener. Malgre nos "yok", ils nous suivent partout ! Ce n'est qu'une fois le velo decharge qu'ils commencent a nous laisser. L'un ou l'aute tentera encore de nous convaincre de fixer notre velo sur le toit de leur petite lada !
Nous roulons 10 km jusqu'au centre de Bakou et trouvons sans trop de difficultes un petit hotel. On espere que les quelques jours a Bakou suffiront pour retablir le genou et poursuivre l'aventure.
PS : Roland, peux-tu nous apporter un nouveau genou (gauche) ?
Bises.